Déprendre (Les perspectives effacées)

Il y a dans l’impossibilité de parler la forme vaincue d’un monde qui marche. Tandis que je pénétrais la forêt de la nuit, la respiration lourde des bateaux faisait frémir l’onde des courbes que les oiseaux dessinent en écrivant au ciel les mystères du jour s’écroulant sur la ville. Lire la suite

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À l’heure d’écrire

Il aurait fallu taire trop de choses et éclabousser trop de silences pour continuer à écouter les paysages.

Les situations qui nous poussent à l’extérieur, qui nous bousculent vers le monde ne sont pas légions, mais elles sont courantes. Il suffit de tendre l’oeil pour écouter un paysage. Il suffit d’haleter lentement sur la vitre de l’âme pour pouvoir dessiner son destin sur la buée du réel. Derrière, les prairies se chahutent dans le silence. C’est la promesse qui dissimule ce secret qu’il faudra entendre comme nôtre. C’est de ce silence dont il faudra parler. De cette certitude muette que le monde fait de nous. De ce songe qui aspire à vivre.

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